J’ai fait partie d’une « MISSION DE COMMUNICATION AVEC LES MEDIAS AU LYCEE PROFESSIONNEL SECTORIEL DE BOTRO » le 20 septembre 2023. C’était trop passionnant mais avant tout le contexte était très important. Je vous dis tout.
En effet nous sommes allés découvrir et vous faire découvrir le Lycée Professionnel Sectoriel de formation aux métiers agricoles de Botro.
Le contexte
Le projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’accès et de la qualité de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, la République de Côte d’Ivoire et l’Agence Française de Développement ont signé́ en 2016, une convention relative au programme de développement de l’éducation, de la formation et de l’insertion des jeunes imputés sur le Contrat de Désendettement et de Développement II.
LYCEE PROFESSIONNEL SECTORIEL DE BOTRO
Le LPS (lycée sectoriel de Botro) sera construit sur une superficie de 25 hectares avec une zone agricole dédiée à l’agriculture et à l’horticulture, un dortoir de 120 places, une cantine de 200 places, une infirmerie sur une zone bâtie de 124m2 pour 3 lits d’observation, une salle de soin et une pharmacie, un château d’eau de 10.000 litres, des aires de jeux : football, handball, basketball.
Le LSB est un lycée qui à été initié pour former des élèves aux métiers agricoles. La stratégie, la formation professionnelle et de l’apprentissage comme moyen d’inverser la préférence des enfants dès l’âge de 12 ans, des jeunes et de leurs familles pour les parcours généralistes passera par un dispositif de l’ETFPA, renforcé et rendu attractif pour en faire un moteur de croissance.
Il est prévu également des formations en CQP par apprentissage dans les filières du maraîchage, de la valorisation fermière et des systèmes d’irrigations, avec une capacité de 32 apprentis par classe.
- Jeunes ayant le niveau ou titulaires du CEPE, BEPC, BAC
- Jeunes déscolarisés, sans qualification
L’avantage du lycée professionnel sectoriel de Botro
Selon les autorités de la commune le LPS est un projet qui aura un grand impact sur l’économie de la commune également sur celle de la région voir même celle du pays.
En effet, lorsque nous avons interrogé le maire sortant de la commune, il a dit en ces termes « C’est avec joie que nous accueillons cette initiative, Botro est dans une zone agricole et un lycée agricole vient pour permettre aux jeunes de se renforcer et renforcer la capacité cultivable des parents paysans. Ce qui aura un impact sur l’économie de Botro et celle de la région » il à terminer en remerciant l’Etat de Côte d’ivoire ainsi que les partenaires Français (le C2D éducation formation) pour l’initiative.
Quant au préfet de Botro, Mme ELLA Banda Odette, après la pose de la première pierre, les populations croient de plus en plus au projet et son impact sera considérable pour la ville:
- Une croissance démographique importante de la ville
- Une économie qui sera booster
Elle a terminée en expliquant à son tour que les jeunes feront désormais l’agriculture de manière professionnelle ce qui aura un impact sur l’économie de la région et voir même du pays tout en remerciant le C2D éducation formation pour le financement de ce projet.
Le chef du village, chef canton Nanna N’dri N’guessan, lui est heureux de recevoir notre délégation et explique que le LPS n’est pas seulement pour les jeunes de la région ni du pays mais également pour tous les jeunes de la sous région et bien plus au delà, Car des jeunes pourront quitter d’autres pays pour venir se faire former et développer leurs compétences en matière de cultures agricoles.
Même si les bâtiments ne sont pas encore sortis de terre, les formations ont débutées et les apprenants sont formés dans les salles d’un lycée de proximité où ils bénéficient de la formation.
C’est une cohorte de 32 élèves avec un niveau minimum CM2, ils en sortiront bénéficiaire d’un Certificat de Qualification Professionnel. Leur formation durera 7 à 8 mois.
Comment être admis à la formation ?
Pour être admis à la formation il faut avoir le niveau CM2 et avoir une parcelle cultivable ensuite être soumis à d’autre questionnaire pas trop sévères après cela vous êtes admis sans payer de frais.
Une formation pratique
Une chose que j’ai également trouvé intéressante est que nos apprenants ont une parcelle sur laquelle ils ont la possibilité de pratiquer la théorie qu’ils apprennent en salles, et à long terme lorsque les récoltes seront conséquentes, elles vont servir dans un premier temps pour les dépenses de l’école. Cela me rappel le système de coopérative lorsque j’étais encore élève.
C’est un projet que je salue et j’encourage nos plus jeunes à s’intéresser à ce genre de formation car au sortir de là, ils auront une aptitude dans le domaine de la culture agricole ce qui pourra les rendre autonome et donc pourra constituer une activité rémunératrice de revenu pour eux et pour leur famille.
On pourra alors pratiquer la culture industrielle d’ici des années partout dans le pays et être autosuffisant sur certaines cultures qui sont jusqu’à ce jour importées…